Je suis Morgane Roux, Psychologue clinicienne et psychothérapeute, spécialisée en périnatalité.
J’ai d’abord fait une licence de Psychologie à l’Université Paris Descartes V. J’ai eu la chance d’avoir une formation extrêmement complète, mêlant biologie, sociologie, linguistique, et psychologie. Riche de tous ces apprentissages, j’ai continué mon cursus universitaire en intégrant un Master de Psychologie Intégratif, toujours à l’Université Paris Descartes V. Je souhaitais me détacher le plus possible des tranchées classiques de la psychologie mettant perpétuellement en avant Freud et ses contemporains.
La psychologie intégrative (lien article) me paraissait idéale : l’idée de prendre l’individu dans son entièreté, de ne nier aucun aspect de sa personne, de le percevoir comme un tout, à la fois sur le plan émotionnel, affectif, cognitif, comportemental, en incluant une conscience des aspects transgénérationnels et sociaux. Je retrouvais aussi dans la Psychologie Intégrative tout ce que j’avais toujours cherché à apprendre : Un thérapeute qui adapte sa pratique (mais aussi sa thérapie, ses connaissances) à son patient. Le psychologue se fait directement allié, il est englobant et ne force pas le patient à plier pour s’inclure dans une pratique ne correspondant pas à sa personne ou à ses problématiques.
Par le biais de ce Master, j’ai pu aussi enfin investir pleinement les théories qui me fascinaient jusque là : Théorie de l’attachement, parentalité, bonding, prises en charge variées et multiples. Un champ entier de la psychologie s’ouvrait à moi.
En parallèle de tout cela, j’ai toujours nourris un fort intérêt pour parentalité en général, mais surtout pour la maternité, et la transition de femme à mère. J’avais enfin l’opportunité de découvrir ces domaines sous le prisme de la psychologie.
J’ai pu être témoin des premiers jours de vie de nourrissons et des débuts de mamans de certains de mes proches durant cette période. Ces moments hors du temps, si précieux et fragiles, m’ont subjuguée. J’ai aussi découvert que la maternité est loin d’être paisible et chargée de sourire, comme dépeinte dans les films, ou par la société, qu’être mère c’était beaucoup de remise en questions, de solitude, des pleurs, des craintes. Face à ce constat, j’ai entamé dès mon Master 1, une vaste étude sur le Blues Post-Partum (qui m’a mené à la création d’Aube Maternelle, à découvrir ici).
Mon objectif était très clair pour moi, je voulais lever le voile sur ces maux maternels. Je voulais mettre en lumière les difficultés des mamans, pour qu’elles ne se sentent plus seules dans leurs ressentis, je voulais interpeller le corps médicale parfois perdu, indélicat, négligeant, je voulais questionner les tabous et montrer aux mamans quelles femmes incroyables elles étaient, les rendre fières de leurs combats et de leurs victoires.
J’ai poursuivi mon cursus, en réalisant des stages auprès de familles, de jeunes mamans, en maternité notamment. J’ai mené de front mes études et ma publication scientifique, ce qui a été très enrichissant, chaque suivi était une source de connaissance et d’apprentissage supplémentaire.
Puis j’ai continué à acquérir de l’expérience, j’ai publié mon article sur le Blues Post Partum dans la revue scientifique Revue de Médecine Périnatale en 2019 et j’ai décidé de me lancer dans la création d’Aube Maternelle, dans la continuité de ce que j’avais entrepris, aider les mamans quoi qu’il advienne, même si cela allait bousculer ma pratique de la psychologie.